Lieu de culte : quelle est la nouvelle jauge pour assister aux cérémonies religieuses ?
Depuis le début de l’acte II du confinement, les édifices religieux sont restés ouverts. Pendant près d’un mois, les fidèles pouvaient uniquement s’y recueillir individuellement, sans avoir la possibilité d’assister aux cérémonies religieuses. Ces dernières n’ont pu reprendre qu’à partir du 28 novembre 2020, lors de la première étape de sortie du confinement annoncée par Emmanuel Macron pendant son allocution. Mais la jauge de 30 personnes maximum imposée par le gouvernement avait révolté les fidèles.
Le Conseil d’État saisi
Des associations et organismes catholiques avaient saisi le Conseil d’État pour pouvoir augmenter le nombre de fidèles lors des célébrations religieuses. Le 29 novembre 2020, la plus haute juridiction administrative en France qualifiait cette restriction de « disproportionnée », laissant quelques jours au gouvernement pour réévaluer le seuil.
Après plusieurs réunions, un nouveau décret est paru le 3 décembre 2020 permettant désormais aux lieux de culte d’accueillir un nombre de croyants plus nombreux. Deux sièges doivent séparer chaque personne ou groupe de personnes vivant sous le même toit et une rangée sur deux doit être inoccupée.
Lieu de culte : le port du masque reste obligatoire
C’est donc une petite bouffée d’oxygène pour tous les croyants. Certaines mosquées avaient choisi de ne pas organiser les prières quotidiennes pour éviter des frustrations à la suite de la décision d’instaurer cette jauge. Désormais, la majorité d’entre elles accueille de nouveau les musulmans.
Rappelons que le port du masque est obligatoire pour toutes les personnes de plus de 11 ans à l’intérieur des édifices religieux. Il ne peut être enlevé que pour l’accomplissement de rites.
Le dispositif pourrait être plus assoupli à partir du 15 décembre 2020 lors du déconfinement. Dans un communiqué, la Conférence des évêques de France dit espérer pouvoir célébrer les messes de la vieille de Noël « avec le moins de restriction possible ». Avec une diminution de 30 à 40 % de ses ressources en 2020, l’Église catholique de France prie pour être entendue par le gouvernement.